Souveraineté et indépendance !? Celles de l’État ou celles du Peuple ?

 

Souveraineté et indépendance !? Celles de l’État du Peuple ou celles du Peuple ? Les quatre !

La souveraineté ( sous-entendue, celle @ venir de l’État du Québec @ venir, perpétuellement @ venir… ) serait moins engageante que l’INDÉPENDANCE ( sous-entendu, celle de l’État Souverain du Peuple Souverain du Québec ) d’après certains indépendantistes ; reste que, s’il est toujours question de la souveraineté ( indépendance ) de l’État à venir, une abstraction, on fait impasse sur l’essentiel : l’État présent INDÉPENDANT du Canada qui s’impose concrètement indépendamment du Peuple par-dessus sa tête démocratique référendaire constituante. On fait abstraction du Peuple et de son INDÉPENDANCE à lui.

Ici, tout est centré, de manière sous-entendue ou affichée, sur l’État du Peuple, non pas sur Le Peuple, de qui seul peut émaner un État légitime démocratique, ensuite, et on se demande pourquoi Le Peuple ne se sent pas d’évidence concerné…

Il faut apprendre à mettre de l’avant l’INDÉPENDANCE constituante du Peuple Souverain du Québec et la primauté de son Autorité démocratique suprême sur SON territoire national du Québec QUEL QUE SOIT l’État qui s’mpose ou se propose, pour INVALIDER l’État dont il ne veut pas et pour VALIDER l’État qu’il désire. Pour ça, il faut commencer par distinguer Souveraineté du Peuple et Souveraineté de l’État du Peuple ; INDÉPENDANCE du Peuple et INDÉPENDANCE de l’État du Peuple. Ensuite il faut mettre de l’avant la primauté démocratique de l’INDÉPENDANCE et de la Souveraineté constituante du Peuple. Il faut mettre de l’avant la DÉMOCRATIE, tout simplement, contre l’État de clair déni démocratique canadian.

D’autant quand on contemple ce qu’en disait en 1837 Louis-Joseph Papineau dans ses déclarations constituantes.  

 

 

 

 

1837

« Les sages et immortels rédacteurs de la DÉCLARATION DE L’INDÉPENDANCE AMÉRICAINE, consignèrent dans ce document les principes sur lesquels seuls sont basés les droits de l’homme et revendiquèrent et établirent heureusement les institutions et la forme de gouvernement qui seules peuvent assurer en permanence la prospérité et le bonheur social des habitants de ce continent, dont l’éducation et les moeurs, liées aux circonstances de leur colonisation, demandent un système de gouvernement entièrement dépendant du peuple et qui lui soit directement responsable. »

Adresse de la Confédération des six comtés au peuple du Canada par Louis-Joseph Papineau (La Minerve | 2 novembre 1837)

 

 

 

 

« … demandent un système de gouvernement entièrement dépendant du peuple »

Louis-Joseph Papineau, avec raison, comprend ce qui doit structurer la DÉMOCRATIE et donc aussi l’ordre hiérarchique de La Loi et l’Ordre démocratique.

En haut, Le Peuple, son Autorité démocratique suprême dont dépend l’autorité subordonnée à la Volonté libre du Peuple, à son bon plaisir Souverain, telle que volonté et plaisir s’incarne dans les Actes constituants de l’État du Peuple.

En bas, Le Peuple, celui qui est gouverné par le gouvernement du Peuple ; entre les deux, subordonnés à la Loi constituante de l’État du Peuple, la députation élue par Le Peuple et le gouvernement du Peuple élu par la députation du Peuple ( du moins tel qu’ayant cours au Québec pour l’instant ), qui doivent se gouverner en conséquence des Actes constituants de l’État du Peuple approuvés par Le Peuple, jamais aussi clairement que par référendum.

Le Peuple règne de la basse au sommet de l’État démocratique du Peuple

L’État actuel est INDÉPENDANT du Peuple, il s’est auto-constitué indépendamment du Peuple, par-dessus sa tête démocratique constituante. Voilà le problème ! On ne le corrige pas en mettant de l’avant l’INDÉPENDANCE de l’État. On le corrige en mettant de l’avant l’INDÉPENDANCE du Peuple.