La Presse | 2016 05 30 | Tommy Chouinard | PQ : trois députés veulent donner une chance à un «Canada renouvelé»
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Parti québécois | La proposition de Marceau critiquée par les candidats à la chefferie
31 mai 2016 16h14 | Alexandre Robillard – La Presse canadienne à Québec
Une campagne à la chefferie salutaire
Plus la campagne avance, plus on en apprend sur ce à quoi était exposé PKP dans les coulisses du pouvoir… pas étonnant qu’il soit resté vague… D’un côté un JFL provincialiste, de l’autre un Nicolas Marceau anti-statu quo, dans un autre coin, une Martine Ouellet référendiste et deux assis entre deux chaises… et que sais-je ? Tout sauf l’UNION autour d’un même Programme COMMUN d’État démocratique républicain…C’est la confusion la plus totale… et c’est tant mieux qu’elle apparaisse au grand jour…
Il était temps que les différentes propositions soient mises à plat… pour que le débat se fasse DÉMOCRATIQUEMENT, pour qu’on avance… hors les officines obscures des technocrates et fonctionnaires de l’indépendance… de cette floraison pourra émerger l’avenue qui seule pourra faire notre UNION… à défaut…
un peuple divisé sera toujours vaincu…
Voyons voir
« Le mandat anti statu quo stipulerait qu’un gouvernement du Parti québécois s’engagerait à tenir, trois ans après l’élection, une consultation populaire dans le cadre de laquelle les Québécois auraient à choisir entre l’indépendance et une nouvelle offre constitutionnelle du Canada. »
Le groupe veut forcer Ottawa à présenter une telle offre. Il nommerait un « négociateur crédible et croyant au fédéralisme renouvelé », choisi par les fédéralistes selon un processus qui reste à déterminer, pour entreprendre les pourparlers avec Ottawa. Ce dernier aurait trois ans pour soumettre une offre. S’il devait ne pas en présenter une, le statu quo serait l’option offerte aux Québécois aux côtés de l’indépendance.
FIN du conformisme référendaire !
Le conformisme référendaire vient d’en prendre un coup et c’est tant mieux… on ne peut plus continuer à mettre aux voix l’État abstrait à venir du Québec souverain sans que ne soit mis aux voix l’État concret actuel du Canada qui n’a jamais ni sollicité ni obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Sauf que…
Nicolas Marceau soutient que la bataille serait à armes égales. Un gouvernement péquiste créerait deux secrétariats, l’un à l’indépendance et l’autre au fédéralisme renouvelé dirigé par le négociateur fédéraliste, dotés des mêmes moyens, « adéquats ». Il faut « donner une vraie chance aux deux options » pour rassembler les camps indépendantiste et nationaliste, selon M. Marceau. Un gouvernement péquiste agirait « de bonne foi », a-t-il insisté.
Le groupe se dit néanmoins convaincu que la position qui serait défendue par le gouvernement péquiste, l’indépendance, l’emporterait. Mais si la nouvelle offre constitutionnelle ou le statu quo devait obtenir la faveur populaire, un premier ministre péquiste devrait « reconnaître la légitimité » du résultat. Il devrait donc concrétiser le « Canada renouvelé ».
Faudrait savoir… !?
Il est question de « choisir entre l’indépendance et une nouvelle offre constitutionnelle du Canada » ou question que « la nouvelle offre constitutionnelle ou le statu quo » puisse aussi l’emporter… !?
En ce cas, il y a trois options… non pas 2…
- statu quo ; un État du Canada sans OUI ;
- fédéralisme-renouvelé ; un projet qui n’est pas accepté par le Cda ;
- indépendance d’un État du Québec Souverain !
Admettons !
Le statu quo est défendu très efficacement par l’ensemble de la classe politique canadian, des néo-autocrates de la gauche soi-disant progressiste du NPIDI qui valident l’État illégitime du Canada qui s’impose sans OUI au Québec jusqu’à la droite libertarienne Conservatrice, en passant par les Libéraux de la lignée post-monarchique Trudeau/Chrétien.
L’indépendance de l’État du Québec est mise de l’avant sans succès par les forces citoyennes et politiques souverainistes…
Mais par qui donc est défendu le fédéralisme-renouvelé ? Qui donc a formulé une proposition acceptée par le Canada qui serait agréable aux Québécois,es ?
Et, les souverainistes devrait être ceux qui mettent en place ex nihilo ( à partir de rien, ou presque )… tout ce qu’il faut pour structurer l’option du fédéralisme-renouvelé ? C’est ça !?
Sérieux !?
D’où vient l’idée absurde qui consiste à ni plus ni moins que fabriquer ce qu’il faut pour donner corps et substance à une option contre laquelle on se bat depuis la fondation du PQ… à savoir, renouveler l’État du Canada… qui lui, ne veut pas en entendre parler… !?
Selon eux, pour remporter les prochaines élections, le PQ doit absolument faire « la jonction entre les indépendantistes et les nationalistes ».
Il est donc question d’électoralisme péquiste. Le PQ pour gouverner une province, doit mettre de côté l’indépendance pour mettre de l’avant un nationalisme néo-féréraliste.
Il devrait solliciter un mandat « anti statu quo », une option qui rejoint selon eux une majorité de la population. « Le prochain chef doit écarter l’approche du référendum classique », a dit Nicolas Marceau en conférence de presse.
Pour ça… OUI… nous sommes entièrement d’accord… le statu quo canadian NE PASSE PAS au Québec. L’État actuel du Canada qui s’impose sans OUI référendaire au Québec, ne passe pas… normal, cet État de clair déni démocratique ne l’est juste pas DÉMOCRATIQUE… Les Québécois,es le sont, démocrates…
Sauf que… AUCUNE espèce de consultation populaire n’a été tenue pour en convenir… et, il n’est toujours pas question de tenir une telle consultation dans ce que présente Nicolas Marceau… Or, s’il est question de mettre à plat les différentes options, ne faudrait-il pas commencer par là… ? @savoir, mettre aux voix le statu quo… il est ou pas endossé !
Il est endossé ou pas…? Nul ne peut en décider, sinon Le Peuple… or, personne ne l’a consulté et personne ne prévoit encore le consulter… On peut comprendre que les canadianisateurs se soient abstenus, ils savaient que si la question était posée, ce serait NON… Il s’en sont bien gardés depuis la Conquête jusqu’à aujourd’hui en passant par 1982 ( Cf Histoire des États s’étant succédé ici depuis la Conquête, sans jamais avoir été soumis à référendum ) et s’abstiennent toujours parce qu’ils savent que si la question était posée ce serait toujours NON… ce qui ferait s’effondrer le Canada. Il ne pourrait plus s’applique en l’état… lui faudrait soit accepter l’indépendance du Québec ou proposer une autre constitution qui serait susceptible d’emporter un clair OUI référendaire des Québécois,es…
Or, si c’est NON à un État du Canada qui s’impose sans OUI référendaire… pourquoi diable s’abstient-on de mettre aux voix l’État présent dans les rangs souverainistes ? Parce que nous ne pouvons pas appeler à voter pour, nous sommes contre… c’est comme si Le Canada organisait un référendum pour mettre aux voix l’indépendance du Québec…
Mais il n’y a pas que cette manière de faire pour faire s’effondrer le statu quo canadian. On peut demander aux Québécois,es de Proclamer INVALIDE au Québec tout État qui tel l’État illégitime du Canada, n’a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es. OUI / NON…
Ce n’est qu’ensuite que peuvent se poser les autres questions… ce n’est qu’après avoir INVALIDÉ le statu quo canadian qu’on peut poser les autres questions utiles. Car enfin, soyons sérieux, si le statu quo est endossé… si la Constitution de 1982 sans OUI référendaire est indirectement endossée par un NON à la Proclamation de l’invalidité de l’État illégitime canadian actuel … à quoi sert de parler de fédéralisme-renouvelé voire aussi d’indépendance de l’État du Québec ? Strictement à rien…
« Le mandat anti statu quo stipulerait qu’un gouvernement du Parti québécois s’engagerait à tenir, trois ans après l’élection, une consultation populaire dans le cadre de laquelle les Québécois auraient à choisir entre l’indépendance et une nouvelle offre constitutionnelle du Canada. »
Le mandat électoral anti statu quo qui fait l’UNION des démocrates québécois,es, non pas seulement celle des « nationalistes », est en mesure rallier les indépendantistes si et seulement s’il n’est pas question de mettre de côté le projet indépendantiste sous prétexte de fédéralisme-renouvelé qui n’a aucune espèce de réalité politique tangible.
La question à réponse multiple : une pomme OU un kiwi renouvelé
Le faux dilemme
Choisir entre Canada renouvelé et Québec souverain est un faux dilemme à plusieurs égard…
L’indépendance, passe encore, on sait de quoi il retourne, enfin, s’il est question de se prononcer sur les Actes constituants de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec.
Pour qu’il y ait équivalence, il faut se prononcer sur les Actes constituants du Canada… or, on ne peut le faire que si et seulement si le Canada a approuvé tels Actes constituants par référendum… rien n’a jamais été approuvé par référendum par le Canada… Sur quoi donc est-il question de se prononcer… Sur une chimère, Terre promise par Pierre Elliott Trudeau ?
Le vrai choix, c’est celui qui se présente dès lors que les Québécois,es ont l’occasion de se prononcer sur l’État concret très présent ayant cours légal illégitime au Québec… et dès lors qu’il,elles le Proclament INVALIDE au Québec. Une fois que Le Peuple du Québec l’INVALIDE ce statu quo… c’est au Canada à bouger, à proposer une alternative crédible à la fondation de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec. Quel est le problème du reste de la fonder cette République ? Aucun, elle pourra toujours faire partie ou pas d’un Canada renouvelé, d’une Europe d’Amérique du Nord… que sais-je… selon le bon plaisir Souverain du moment du Peuple Souverain du Québec, le jour où le Canada se sera décidé à mettre au point une formule qui lui soit agréable…
Il n’y a pas de choix possible à faire entre une pomme Souveraine et un kiwi canadian à renouveler… entre un statu quo de Monarchie de Kiwi et le projet-de-créer-un-fruit-qui-n’est-pas-un-Kiwi…
Le choix ne peut se faire que sur du concret, du solide… d’un côté, le statu quo, c’est-à-dire, la Constitution actuelle du Canada de 1982 ayant cours légal illégitime puisque sans OUI référendaire, c’est OUI ou NON
Ensuite, le choix peut se faire sur du solide, les Actes constituants de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec ; OUI ou NON
Enfin, même si c’est OUI à la République démocratique du Peuple Souverain du Québec, rien n’empêche ensuite le Canada de proposer une Constitution d’une fédération Canado-Québécoise en mesure d’obtenir le clair OUI référendaire des Québécois,es, dès que le Canada se sera mis d’accord pour ce faire… Un référendum pourrait se tenir autant au Canada qu’au Québec pour ce faire… si tant était…
Et, si c’est NON à la République démocratique du Peuple Souverain du Québec, ne restera qu’à l’endosser cette Constitution d’une fédération Canado-Québécoise, et si c’est NON, rebelote… Le OUI à la République démocratique du Peuple Souverain du Québec a encore sa chance… si c NON… alors… on ferme les livres… le statu quo s’applique… même s’il a été invalidé… que voulez-vous… !?
Un Programme COMMUN d’État ANTI-statu quo
Dans le cas où une Coalition multipartite démocrate met de l’avant un tel Programme COMMUN d’État anti statu quo canadian qui met aux voix dans la première année d’un mandat gouvernemental radicalement démocratique, nul besoin de structurer pour les canadians, une option de fédéralisme-rénové qui permettrait de sauver le Canada… À eux de le faire et d’appeler à voter OUI à la proclamation de l’invalidité de l’État actuel du Canada… afin de faire s’effondrer le statu quo canadian non sans appeler à voter NON à la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec, partie d’un référendum à double proclamation constituante à tenir dès après que l’ANQ adopte deux Actes constituants fondamentaux qui prennent effet après l’obtention d’un clair OUI référendaire des Québécois,es ( 50% + 1 voix ) dès après l’élection d’une députation majoritaire rassemblée sous Coalition démocrate multipartite qui rompt avec la gouvernance collabo qui a cours ici depuis la Conquête.
1ier Acte constituant | proclame INVALIDE au Qc tout État qui n’a pas le OUI référendaire des Qcois,es
Nous, Le Peuple Souverain du Québec, Proclamons INVALIDE au Québec, tout État qui, tel l’État illégitime du Canada, n’a pas tenu de référendum pour obtenir pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire majoritaire des Québécois,es ( 50% + une voix ).
OUI / NON
2e Acte constituant | proclame seule VALIDE au Qc la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec
Nous, Le Peuple Souverain du Québec, Proclamons seule VALIDE au Québec, la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec adoptée par sa députation siégeant à l’ANQ | Assemblée nationale du Québec et qui prendra effet dès après la tenu d’un référendum ayant dit OUI à ces Actes constituants.
OUI /NON
UNION des démocrates !
M. Marceau parle d’unir les « nationalistes », qu’ils soient ou pas indépendantistes… C’est impossible avec sa proposition qui force les indépendantistes à renoncer à leur projet. C’est une vue de l’esprit que de ne serait-ce que souhaiter une telle chose qui ne peut advenir. La division ne pourra que sévir encore et encore.
Par contre, il est possible d’unir les DÉMOCRATES… autour d’un Programme COMMUN d’État démocratique républicain ANTI-statu quo qui s’engage à donner aux Québécois,es l’occasion de se prononcer sur l’État présent de clair déni démocratique canadian pour le faire s’effondrer ce statu quo dont les Québécois,es ne veulent pas.
Le grand mérite de Nicolas Marceau aura été d’enfoncer la doxa référendaire coulé dans le béton du OUI à l’État abstrait à venir du Québec Souverain, perpétuellement à venir, parce qu’on ne s’est jamais occupé de disqualifier l’État présent, parce qu’on ne s’est jamais occupé d’appeler les Québécois,es à se prononcer pour disqualifier le statu quo qui bloque tout, y compris le « fédéralisme-rénovateur ».
Mais de là à tenter de leur forcer la main, c’est proprement contre-productif… et contradictoire.
Comme si, toutes choses égales par ailleurs, de Gaulle avait en juin 1940, « donné une chance » à la collaboration… non sans participer à la formation d’un « gouvernement collabo » qui acceptait d’être gouverné par une loi Constituante qui n’était pas approuvée par Le Peuple Souverain de France ! Absurde à sa face même !
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NOTA BENE
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30 mai 2016
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