L’entente PQ-QS-ON-BQ dénoncée par QS est une fausse bonne idée… parce que la « démarche commune » se trouve à VALIDER la négation de la souveraineté constituante du Peuple. Que QS dénonce cette entente ne manifeste que son caractère insatisfaisant.
Voici pourquoi !
Mais avant, disons que le refus de QS d’abonder à l’offre du PQ va de soi. Cette offre du PQ était insuffisante à tous égards. Le PQ est co-responsable de l’échec de la tentative. En effet, le PQ accordait certes quelques comtés à QS, mais jamais quelque participation conséquente que ce soit à un gouvernement de coalition digne de ce nom… Le PQ veut un gouvernement du seul PQ. Tant et aussi longtemps que ce sera le cas, le PQ est co-responsable de l’échec de l’UNION ; un gouvernement du seul PQ est inacceptable dans le contexte d’une vraie Coalition, non seulement pour QS, mais parce que le seul PQ est incapable de développer la force nécessaire qu’une coalition majoritaire est en mesure de produire pour fédérer toutes les forces démocratiques citoyennes et politiques de la nation pour que s’opère sans condition ni délai le renversement démocratique de l’État illégitime du Royaume de la Couronne canado-britannique.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, faire s’effondrer au Québec l’hégémonie autocratique de l’Empire le plus puissant et sophistiqué de toute l’Histoire de l’Humanité qui a toujours su manier de main de maître depuis la Conquête autant la carotte que le bâton pour assurer la bonne fortune de son emprise coloniale sur le Québec. Ce qui n’est pas une mince affaire et la réussite de l’entreprise est directement proportionnelle à la solidité et la force de l’UNION de toutes les forces vives de la nation démocratique du Québec. Le Peuple Souverain du Québec en est bien conscient et n’abondera à quelque démarche que ce soit que si, et seulement si, cette UNION s’avère aussi solide et forte que nécessaire. À défaut, Le Peuple n’abondera pas et vaquera à ses occupations sans accorder sa confiance à qui ne la mérite pas, s’employant plutôt à préparer l’avenir sur des bases plus solides que celles qu’engage la division de ses forces vives.
À qui la faut de la division ?
La faute de l’échec de l’UNION incombe à toutes les parties en causes et à toutes celles qui refusent de mettre sur la table ( et à tout le moins d’endosser ) les termes acceptables d’une UNION véritablement équitable pour chacune de ses composantes et respectant au premier chef la primauté démocratique de la Souveraineté démocratique constituante et politique du Peuple. Ce qui a fait l’objet d’une entente jusqu’à maintenant sous les auspices des OUI | Québec ne respecte pas ces paramètres irréductibles. C’est donc normal que tout cela frappe le mur du réel politique qui est le nôtre.
La faute de QS n’est pas de dénoncer l’entente signée le 10 avril sous les auspices des OUI-Qc, mais de refuser de DISCUTER d’UNION. Ce refus n’est pas acceptable. La faute de QS n’est pas tant le cafouillage quant à la dénonciation de cette entente ( insatisfaisante ), mais le fait de refuser de discuter de l’UNION dans ses instances. Une indispensable UNION à former pour donner l’occasion aux Québécois,es de renverser démocratiquement l’État de clair déni démocratique canadian qui n’a pas le OUI référendaire des Québécois,es dès après l’élection d’une députation majoritaire en faveur d’un Programme COMMUN d’État démocratique républicain qui rompt avec la gouvernance collabo provincialiste.
Par contre, si QS décide de participer à de nouvelles discussions il faudra que le PQ se décide à ouvrir la porte à une VRAIE coalition multipartite de gouvernement pluriel majoritaire en siège et si possible en voix décidé à rompre avec la gouvernance collabo provincialiste.
PROPOSITION DE TRAVAIL SUR UNE MODALITÉ COMMUNE D’ACCESSION À L’INDÉPENDANCE signée le 10 avril 2017 par le PQ, QS, ON et le Bloc québécois, dénoncée par QS 10 jours plus tard et rendue publique par les OUI | Québec le 25 mai 2017
La Souveraineté du Peuple…
un principe irréductible ou une équation à géométrie variable ?
Ou bien on défend la souveraineté constituante populaire et on donne l’occasion au peuple d’INVALIDER sans autre considération, condition ou délai l’État illégitime actuel du Canada qui la NIE, ou bien on se trouve à VALIDER cette négation de la souveraineté constituante du Peuple puisque rien de tangible ne vient l’invalider ; puisqu’on ne donne pas l’occasion au Peuple de l’INVALIDER ; puisqu’on gouverne Le Peuple en vertu des dispositions légales illégitimes de la Constitution du Royaume de la Couronne canado-britannique qui n’a JAMAIS ni sollicité ni obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es ; ce qui se trouve À NIER la souveraineté constituante et politique du Peuple.
Ça ne peut pas être les deux. On ne peut pas à la fois ACCEPTER la négation de la souveraineté du Peuple, à la fois la VALIDER puisqu’on s’abstient d’appeler Le Peuple à USER de ses pleins droits démocratiques constituants capables de VALIDER ou d’INVALIDER l’État qui s’applique à SON territoire national du Québec, et à la fois prétendre qu’il exerce sa souveraineté constituante. C’est non seulement contradictoire, mais ça relève de la dissociation cognitive caractérisée, c’est complètement délirant et ce dérèglement n’échappe pas à la sagacité du Peuple. Voilà pourquoi il n’abonde pas…
Or, c’est exactement ce qu’on se trouve à faire en prévoyant former un gouvernement qui va, sous dictature d’occupation canadian, engager un large processus constituant populaire. C’est antinomique et aucun large processus de ce type n’a jamais été engagé dans le monde sous les auspices d’un État qui NIE la souveraineté du Peuple, dans aucun pays.
Tout ça parce qu’on a peur de perdre un référendum sur la souveraineté de l’État à venir, parce qu’on veut indirectement faire ce qu’on ose faire directement, remettre le pouvoir du Peuple entre les mains du Peuple pour qu’il INVALIDE l’État illégitime actuel du Canada… Rien qui vaille !
Il y a un antidote : un référendum gagnant
Le statu quo canadian ne passe pas au Québec, les fédéralistes-rénovateurs n’en veulent pas, les autonomistes n’en veulent pas, les souverainistes n’en veulent pas… qui reste-t-il ? Un infime minorité activiste canadianisatrice autocrate qui n’a rien de démocrate.
Un référendum gagnant porterait sur l’État illégitime actuel du Canada sans OUI référendaire et le PROCLAMERAIT INVALIDE au Québec, et ce, dans le cadre d’un plébiscite démocratique à double proclamation constituante.
Voilà comment faire les choses sans NIER la souveraineté démocratique du Peuple et en formant une VRAIE coalition multipartite AUTOUR d’un Programme COMMUN d’État démocratique républicain
- Un gouvernement majoritaire de coalition multipartite est élu ( là où siègent des ministres de chaque parti membre de la coalition au pro rata du vote populaire avec parité homme/femme, des ministres qui ne sont pas député,es peuvent siéger au nom des partis membres de la Coalition ) ; le parti qui a obtenu le plus de sièges et de voix préside le Conseil des ministre et nomme le,la Premier,ière ministre ;
- Ce gouvernement d’union démocratique nationale expédie les affaires courantes cependant que l’ANQ | Assemblée nationale du Québec est convoquée pour étudier et adopter sans délais deux Actes constituants fondamentaux qui prennent effet dès après la tenue d’un plébiscite qui approuve ces deux LOIS constituantes votées par la députation du peuple siégeant à l’ANQ.
DEUX Actes constituants primordiaux
Un Premier Acte constituant qui permet aux Québécois,es de se prononcer sur les Actes constituants de l’État de dictature d’occupation canadian, pour le démocratiquement RENVERSER, du seul fait pour lui de DIRE…
- NOUS, Le Peuple Souverain du Québec PROCLAMONS INVALIDE au Québec TOUT État qui n’a pas, tel l’État ILLÉGITIME du Canada actuel, obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI démocratique référendaire des Québécois,es ; OUI / NON
Dans la foulée, et pour combler le vide d’État démocratique qui a cours ici depuis 254 ans sous la gouverne illégitime de la Couronne britannique ( aujourd’hui et sans rupture canado-britannique devenu depuis 1982 ), le Peuple est invité à se prononcer sur les Actes constituants de l’État valide devant succéder à l’effondrement de l’État ILLÉGITIME actuel.
Un 2e Acte constituant fonde un État républicain démocratiquement validé par Le Peuple, selon Son bon Plaisir Souverain constituant référendaire…
- NOUS, Le Peuple Souverain du Québec PROCLAMONS SEULE VALIDE au Québec, la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec adoptée par NOTRE députation siégeant à l’Assemblée nationale du Québec ; OUI / NON
Le Peuple VALIDE ainsi une Constitution primordiale ; primordiale dans le sens de ce qui est Premier et Essentiel… L’essentiel constituant qui ne fait que transporter à Québec, sous République, ce qui est aujourd’hui, sous Monarchie, à Ottawa ; l’un de ses articles oblige l’ANQ et le gouvernement à ouvrir sans délai, sous République un large processus constituant populaire, ET CE, dès après la tenue des premières élections à la présidence de la 1ière république du Québec et à la Chambre des régions ( sénat élu au suffrage universel ).
Un 3e Acte constituant se déploie SOUS RÉPUBLIQUE, à travers un large et LIBRE processus constituant populaire devant permettre au Peuple de faire des Institutions de SON État, héritées de 254 ans de dictature d’occupation britanno-canadian, des institutions à son image et à sa ressemblance démocratique, selon son bon plaisir Souverain, à son rythme et à sa convenance radicalement DÉMOCRATIQUE.
En commençant par obtenir l’aval référendaire des Québécois,es pour déterminer le modus operandi du processus constituant populaire : Assemblée constituante élue au suffrage universel ou par tirage au sort, ou les deux, etc…
Un 4e Acte constituant valide la Constitution de la 1ière République du Peuple Souverain du Québec.
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Luc Archambault
25 mai 2017
DÉMOCRATIE 101, DÉMOCRATIE 101 | politique Qc, DÉMOCRATIE 102, DÉMOCRATIE 102 | Québec, Le PQ et sa politique, Lettres aux dirigeant-es du PQ, Lettres aux élites politiques du Québec, Programme COMMUN d'État démocratique républicain du Québec, UNION multipartite