Nous, les Québécois,es d’origine française, installé,es à demeure et en continu en NOUVELLE-France à compter de 1608 à Québec et dans ses «provinces» d’Acadie, de Canada, des Pays-d’en-Haut ( les Grands-Lacs jusqu’aus confins du Lac Winnipeg ), de Haute et Basse-Louisiane, nous ne sommes pas d’ascendance canadienne-française ( avec ou sans trait d’union ) ; et nous ne sommes pas davantage d’origine canadienne. Nous sommes d’origine française, et si l’on veut absolument nommer les Français,es de Nouvelle-France, né,es en Nouvelle-France, nous sommes Neufranciens et Neufranciennes vivant dans les « provinces » françaises de Nouvelle-France d’Acadie, de Canada ( Vallée du St-Laurent ), des Pays d’en Haut ( Grands Lacs jusqu’aux confins du Lac Winnipeg ), de Haute et de Basse Louisiane.
Les Neufrancien,nes d’une Acadie en partie cédée à la Couronne d’Angleterre à la fin de la guerre de Succession d’Espagne par la signature du traité d’Utrecht en 1713 fait en sorte que ces Neufrancien,nes sont de plus en plus maltraité,es, dépossédé,es, et finalement victimes de nettoyage ethnique par expatriation et exil dans le cadre de la 4e guerre intercoloniale (French and Indian War en anglais), c’est la déportation des Neufrancien,nes d’Acadie occupée par les Anglais.
L’exonyme Canadien français n’est que la traduction de l’exonyme French Canadian forgé par Lord Durham nommé gouverneur général de l’Amérique du Nord britannique pour son Rapport sur la Rébellion des Patriotes de 1837-38 et publié à Londres en janvier 1839 pour insulter les Bas-Canadiens majoritairement d’origine Neufrancienne et pour attribuer le nom de Canadian aux seuls anglos d’Écosse, d’Irlande et du Royaume-Uni qui peuplaient le Haut-Canada afin de nourrir leur sentiment d’appartenance commune à la Colonie d’Amérique du Nord britannique du Haut-Canada.
Nommer les Bas-Canadien,nes de French Canadian était une insulte raciste, comme l’était l’exonyme Esquimaux ( mangeur de chair crue ). Une insulte pour des racistes anglos royalistes qui se réveillaient la nuit pour détester les Français de la Révolution de 1789 qui avait décapité un Roy et pour détester ces Français de l’Empire de Napoléon 1er qu’ils avaient vaincu à Waterloo, même si la monarchie française régnait à nouveau sur le Trône de France via Louis-Philippe Ier. Les premières occurrence de cet exonyme sont celles des journaux du Bas-Canada traduisant les articles des médias anglos de Toronto qui commentait la publication récente du Rapport Durham.
Les Français,es de Nouvelle-France, né,es en Nouvelle-France, se disaient Français,es, ou « habitant,es ». Il,elles ont utilisé peu à peu, et plus généralement à compter de 1680, l’ethnonyme Canadien quand il était question de les différencier des Français,es vivant en Nouvelle-France mais né,es en France ou voire aussi dans les Caraïbes ( venu,es parfois avec leurs esclaves noir,es ). Cf : Histoire d’un mot: l’ethnonyme « canadien » de 1535-1691 par Gervais Carpin Septentrion 1995 (Texte complet au format PDF HISTOIRE D’UN MOT L’ethnonyme Canadien – Corpus UL).
Or l’ethnonyme Canadien désignait plutôt les « sauvages » ( les membres des Premières nations ), tel que l’a utilisé pour la première fois Jacques Cartier.
L’ethnonyme Canadien pour nommer les Français,es de Nouvelle-France vivant dans les provinces françaises d’Acadie, de Canada, des Pays d’en haut ( Grands-Lacs ), de Haute et de Basse-Louisiane, ne peut pas nommer les Français,es ( Neufrancien,nes ) vivant en Acadie, en Louisiane ou dans les Pays-d’en-Haut, seulement les Neufrancien,nes vivant dans la seule Vallée du St-Laurent. Il faut donc trouver autre chose si l’on répugne à nous nommer tout simplement Français,es, comme nous l’étions.
L’ethnonyme Neufrancien,ne parvient à le faire. Il nomme toutes et tous les Français,es de Nouvelle-France né,es en Nouvelle-France, y compris la descendance des Filles du Roy nées en France, sachant parler, lire, écrire et chanter le français parlé à la Cour du Roy de France, parce qu’éduquées par la fine fleur de la noblesse française qui officiait dans les couvents où séjournaient les Filles du Roy avant de quitter la France entre 1663 et 1673.
À la Conquête, les ¾ des Français,es de Nouvelle-France avait une mère ou une grand-mère Filles du Roy, ce qui faisait de nos aïeux des Français,es à part entière. Comme si aujourd’hui 5M de Québécois,es avaient une mère ou une grand-mère née et éduquée en France parlant avec l’accent français de Paris… On est loin du compte aujourd’hui, mais pas en Nouvell-France en 1759 après ± 150 ans de Régime Français en Nouvelle-France…
L’ethnonyme Neufrancien,ne permet de passer outre la confusion entourant les ethnonymes Canayen, Canadien, de Nouvelle-France et les Canadiens du Canada d’aujourd’hui. Le Canada de la Nouvelle-France n’avait rien à voir avec le Canada actuel. Il ne conernait qu’une infime partie de la Nouvelle-France, à savoir la seule vallée du St-Laurent.
L’ethnonyme Neufrancien,ne inclut de plus toutes et tous les Français,e né,es en Nouvelle-France dans toutes ses « provinces » d’Acadie, de Canada, des Pays-d’en-haut ( Grand Lacs jusqu’aux confins du lac Winnipeg ), de Haute et de Basse Louisiane au bord du Golfe du Mexique.
Ainsi, les Québécois,es sont majoritairement d’ascendance neufrancienne, pareillement pour les Cajuns de Louisiane, ou les Acadien,nes de l’Acadie. Nous pouvons donc parler d’une ascendance commune neufrancienne et non pas canadienne française ; un ethnonyme qui n’a été utilisé qu’à partir des années 1890 jusqu’en 1960, après que Lord Durham envoyé ici pour répondre à la Rébellion des Patriotes eut forgé l’exonyme insultant « French canadian » dans son Rapport publié à Londres en janvier 1839 afin d’organiser le nettoyage ethnique des French canadian ; une insulte carburant à la détestation raciste anglo de tout ce qui était français. Ce exonyme Canadien français n’a été utilisé qu’à partir de 1839 dans les journaux du Bas-Canada pout traduire les articles des journaux de Toronto qui commentait le Rapport Durham. Il n’été utilisé au Québec qu’après l’exécution de Louis Riel en 1885, à savoir, à peine que 80 ans sur les 410 ans de notre histoire en continu en Amérique du Nord.
L’origine des Québécois,es, des Acadien,nes, des francophone du Canada et des Cajuns ne remonte pas à 1880… mais bien à l’origine des Français,es installé,es à Québec à demeure et sans rupture depuis la fondation de Québec en 1608.
Cf: Liste de personnalités des États-Unis d’origine française
NETTOYAGE ETHINIQUE
2 méthodes
1e Méthode déplacement de population | SOUSTRAIRE ( émigration/exil/expatriation )
Au 19e siècle, la Couronne britannique a tout fait pour isoler et affamer le Québec non sans forcer 1M des nôtres à s’exiler en Nouvelle-Angleterre pour survivre. En conséquence, aujourd’hui vivent aux États-Unis ±14M de personnes d’origine neufrancienne ou française vivent en Amérique du Nord aujourd’hui, parfaitement anglicisées, telles Madona, Justin Bieber, Angelina Jolie, Beyoncé, Lady Gaga et… Hillary Clinton.
Si le nettoyage ethnique ayant affamé le Québec n’avait pas provoqué l’exode et l’expatriation de 1M de Québécois,es affamé,es à compter de 1850 pour enrichir les filatures de coton de Nouvelle-Angleterre, nous serions aujourd’hui au Québec ± 22M de Québécois,es à 96% d’origine neufrancienne et parlant français dans un Québec français en lieu et place de ±8M dont seulement 78$ sont encore d’origine neufrancienne
22M de Québécois = ±41% de la population du Cda en lieu et place de seulement ±17%. Ce qui aurait tout changé.
2e Méthode remplacement de population | MULTIPLIRER ( émigration/exil/expatriation )
45k immigrant,es/AN à Montréal pour 2M de personnes dont la ½ n’est déjà plus d’ascendance neufrancienne
= 14x le taux en France et aux États-Unis = NETTOYAGE ETHNIQUE caractérisé ;
… tant et tellement que Charles TAYLOR ( Commission Bouchard TAYLOR ) lui-même alerté par mes dénonciations en 2015 s’est mis à prôner comme par hasard la démontréalisation des flux migratoires pour ne pas être un jour accusé d’avoir validé le nettoyage ethnique en cours contre les French-Canadian depuis la Conquête et plus particulièrement depuis la publication du Rapport Durham exposant nommément la politique de nettoyage ethnique de la Couronne britanno-canadian.
Le Devoir | 2015 02 02 | Charles Taylor propose de miser sur les régions
9 août 2018
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