DÉMOCRATIE 101
Le b a ba de la DÉMOCRATIE | l’État des lieux dits « démocratiques »
Qu’est-ce que la DÉMOCRATIE… ? Qu’est-ce que la DÉMOCRATIE dans l’état actuel des choses ?
Voilà ce qu’expose, explore et commente le volet DÉMOCRATIE 101.
Ce qu’elle est ? Un système d’organisation étatique, politique, judiciaire, militaire, civil, sociétal, culturel, œconomique et œcosystémique caractérisé par la primauté de la Souveraineté du Peuple, qui se trouve à être, en démocratie, la seule autorité démocratique suprême sur SON territoire national ; caractérisé par tout ce qu’engage la primauté constituante de la souveraineté du Peuple. En démocratie, Le Peuple est Souverain. Il l’est pas définition démocratique quel que soit l’État qui s’applique à son territoire national.
Il en sera abondamment question dans les pages de DÉMOCRATIE 101, à tous égards.
Ceux concernant l’état des lieux de la démocratie Politique ( l’État de droit démocratiquement constitué ), de la démocratie culturelle (multi-inter-culturalisme VS l’œco-culturalisme ), de la démocratie œconomique ( monnaie, finance, industrie, commerce ) et de la démocratie oecologique ; toutes choses distinctes mais intimement interreliées.
Mais… il sera aussi question de présenter et discuter ce qui est sur la table pour parfaire l’ouvrage démocratique tel qu’il se présente à nos yeux, à savoir, ce qui est sur la table pour l’@ venir.
De la démocratie politique | État des lieux 101 |
l’État | les Actes constituants de l’État |
l’@ venir : la démocratisation du politique | DÉMOCRATIE 102 |
Les Actes constituants de l’État dont seraient désormais parties intégrantes
les Actes constituants de la Culture, de l’œconomie & de l’œcologie.
De la démocratie culturelle | États des lieux 101 |
la souveraineté culturelle des peuples | défense de la diversité culturelle de l’Humanité
l’@ venir : la démocratisation de la culture | DÉMOCRATIE 103 |
De la démocratie œconomique | États des lieux 101 (@ venir) |
le déficit démocratique économique | dans la société, dans les entreprises sous
l’emprise de la minorité ploutocrate apatride multinationalisée dite du 1% |
l’@ venir : la démocratisation de l’œconomie | DÉMOCRATIE 104 |
De la démocratie œcologique | États des lieux 101 ( @ venir ) |
la responsabilité œcologique des peuples |
l’@ venir : la démocratisation de l’œcologie | DÉMOCRATIE 105
De la démocratie sociétale | États des lieux 101 (@ venir) |
la démocratie dans les entreprises et organisations civiles et citoyennes
l’@ venir : la démocratisation sociétale | DÉMOCRATIE 106 (@ venir) |
Les démocraties modernes sont un grand-oeuvre civilisationnel culturel en construction perpétuelle ; nées il y a un peu plus de 200 ans à peine, à la faveur des Révolutions états-unienne et française – l’enfance de l’art démocratique – succédant à ± 10 000 ans de culture AUTOCRATE patriarcaliste aux dispositifs culturels et institutionnels consubstantiels des religions monothéistes abrahamiques ( le nec plus ultra de la sophistication manichéenne inégalitariste ), nos « démocraties » contemporaines se heurtent à maintes contraintes, prises de contrôles, détournements, manipulations qui sont de plus en plus contestées. Rien de plus normal puisqu’elles sont fondées sur un malentendu, comme le démontre fort bien Francis Dupuis-Déri ( UQÀM | Institut de recherches et d’études féministes | IREF | publications via academia.edu ) dans ses ouvrages et notamment dans un documentaire vidéo produit par l’UQÀM à Montréal en 2013 ( Cf : Démocratie : histoire d’un malentendu ).
Certes, des démocrates ont postulé en ces périodes révolutionnaires charnières du Siècles des Lumières ( XVIIIe ), que Le Peuple ( élites et femmes comprises ) disposait de tout ce qu’il faut pour se gouverner lui-même, mais les autocrates postulaient le contraire : Le Peuple est trop idiot pour se gouverner lui-même – puisqu’il est gouverné par ses émotions et puisqu’il ne dispose pas des connaissances suffisantes pour se gouverner lui-même – lui faut donc des élites soi-disant éclairées pour le faire à sa place. Pas question ( notamment pour Samuel Adams, l’un des Pères fondateurs des États-Unis ), d’accorder aux femmes quelqu’égalité et droit que ce soit, puisqu’il aurait fallu ensuite accorder la pareille aux esclaves, aux pauvres, aux noirs, aux Premières nations et quoi encore ! Vous n’y pensez pas ma chère ! Ce qui ne pourrait qu’engender le chaos. Ce pourquoi se sont constituées en Amérique puis en Europe et ailleurs dans le monde, des Républiques inégalitaires patriarcalistes qui n’accordaient droits qu’aux mâles adultes, propriétaires. Un grand pas, mais parfaitement anti-démocratique.
Plusieurs appellent aujourd’hui à une refondation démocratique – à un grand aggiornamento ( mise à niveau ) ou risorgimento ( renaissance ) – cette fois fondée sur une démocratie égalitariste féminhumaniste, qui permettrait de rendre vraiment démocratiques les dispositifs républicains, sciemment mis en place depuis un peu plus de 200 ans de manière anti-démocratique, au hasard de l’évolution de l’actualité politique et géo-stratégique des États républicains prétendument plus démocratiques de ce monde soit disant libre – ou moins autocratiques ( aristocratiques ). Les ploutocraties multinationalisées apatrides contemporaines sont parvenus à les déjouer presque tous ces dispositifs plus égalitaires et démocratiques qui ont été greffés à des dispositifs qui ne l’étaient pas, il faut revoir tout ça… Comme le suggère par exemple, le mouvement du 99% aux États-Unis, le Mouvement pour la 6e République en France ( autour de Jean-Luc Mélanchon ) et un certain Étienne Chouard ( Plan C – Constitution citoyenne ).
La démocratie : un grand œuvre en construction… perpétuelle
Ce n’est pas en à peine plus de 200 ans qu’on pourra se débarrasser de 6 000 ans d’histoire et de cultures sapiennes autocrates, patriarcalistes, inégalitaires, aussi sophistiquées que débilitantes, il faudra du temps, mais ce n’est pas une raison pour ne pas aujourd’hui remettre sur le métier ce noble ouvrage démocratique qui est le nôtre.
Qu’il faille le remettre sur le métier cet ouvrage égalitariste va de soi. Pas étonnant donc qu’il soit question de rénover, refonder, voire tout simplement fonder ce que l’ont tient pour être des États démocratiques, qui ne le sont juste pas ou qui ne le sont plus, ou si peu. Ce qui a été fait nous permet de cependant comprendre comment faire mieux, ou autrement.
Il sera donc aussi question dans DÉMOCRATIE 101…
De la DÉMOCRATISATION du Politique, de la culture, de l’œconomie & de l’œcologie
DÉMOCRATIE 102
la démocratisation du politique
Dans ce contexte, il est question parfaire ce qui a été fait en terme politique, question de définir, analyser, documenter ce que pourrait être la DÉMOCRATIE 101… telle que rénovée, réactivée, complétée. Il sera question de présenter et discuter des propositions, projets, actions, réflexions militant en faveur de cette refondation démocratique appréhendée, telle qu’elle s’incarne et doit désormais s’incarner dans Le Politique, dans l’État, dans les États des peuples démocratiques, dans les Actes constituants de l’État du Peuple. Toutes les propositions sont admissibles, pour évaluation et discussion.
DÉMOCRATIE 103
la démocratisation de la culture
En sus de ce qui est en cours depuis un peu plus de 200 ans dans l’ordre du Politique, il est question de démocratiser la culture, à savoir, remettre entre les mains constituantes du Peuple la protection et le développement de sa souveraineté culturelle, de ses valeurs et droits collectifs, et non pas seulement les droits individuels de ses membres. Le respect de la primauté de la souveraineté politique, culturelle et économique des Peuples étant seul en mesure de protéger la diversité culturelle de l’Humanité, menacée par la modernité technique et technologique, par le standard de la multi-inter-culturalisation des cultures, par l’hégémonie de l’anglais, par les flux migratoires mal régulés ( eux-mêmes causés notamment par un déficit démocratique œconomique consubstantiel des inégalités économiques et politiques héritées de cinq siècles d’impérialisme politique, économique et culturel européen).
Si la mise au point et la mise en avant des Chartes des droits de « l’Homme » ( droits individuels ) sont parties des fondements de nos démocraties modernes, manquent les Chartes des valeurs et droits COLLECTIFS des Peuples, à intégrer aux Actes constituants de la culture ( laïcité de l’État, protection des langues, de la diversité culturelle de l’Humanité, etc. ), eux-mêmes parties de futurs Actes constituants des États démocratiques des Peuples à valider par chaque Peuple, et jamais aussi clairement que par référendum, comme en Australie depuis 1901, en Islande depuis 1918, en Irlande depuis 1937, en France depuis 1946, etc. ( Cf: Liste des États disposants d’Actes constituants validés par référendum ). Chaque Peuple déterminant, selon son Bon Plaisir Souverain du moment, ce que sont ou ne sont pas les valeurs qu’il endosse et qu’il protège grâce à un État de droit démocratique régit par les Chartes qu’il rédige et adopte quant à ses droits individuels et collectifs, incluant une Charte de défense et protection de la diversité culturelle de l’Humanité commune aux peuples démocratiques œco-culturalistes qui contre le standard de la multi-inter-culturalisation des cultures ( Cf: De l’œco-culturalisme ).
La démocratisation de la culture passe par la démocratisation de l’œducation, de l’accès à la création artistique et aux oeuvres d’art ; par la démocratisation mœdiatique, l’égalité des sexes, etc.
DÉMOCRATIE 104
la démocratisation de l’œconomie
Penser ce qu’il faut envisager pour démocratiser l’œconomie, celle qui est encore une réalité essentiellement indépendante du politique, qui fonctionne en dehors du cadre démocratique des États démocratiques, échappant donc à l’autorité démocratique suprême du Peuple. Il est question de penser ce que pourrait être une œconomie échappant à l’emprise de la minorité activiste autocrate dite du 1%…
DÉMOCRATIE 105
la démocratisation de l’œcologie
Il est question ici de démocratiser tout ce qui concerne les impacts de l’activité humaine sur les écosystèmes naturels de la planète terre, voire, ceux du système solaire, à savoir, toutes les décisions prises ou pas qui se trouvent à affecter directement ou indirectement la nature et ses équilibres écosystémiques. Un très grand nombre de décisions sont prises par-dessus la tête démocratique du Peuple, sans qu’il ait été consulté, et qui affectent les écosystèmes et notre relation avec la nature, ce qui nier la primauté démocratique de la souveraineté du Peuple ( des peuples ).
Il est question de faire l’inventaire de ce qui est fait et de ce qui pourrait être fait pour démocratiser les prises de décisions, afin de rédiger les Actes constituants de la responsabilité œcologique du Peuple devant être parties des Actes constituants de l’État du Peuple.
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